Quatre jours au Blackwara Camp
Suite à notre courte escale dans la ville de Jayapura et une laborieuse journée de vélo pour rejoindre la frontière, nous voici officiellement en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), pays inconnu, réputé dangereux, primitif voire cannibale. Un cocktail détonnant que nos avons hâte de découvrir, toujours accompagnés de notre organisation approximative.
Nous sommes alors rapidement rassurés sur la possibilité de longer la côte en vélo, la route de la frontière à Vanimo étant relativement plate, recouverte d’un beau bitume, peuplée d’autochtones des plus hospitaliers et bordée de plages « carte postale » à notre entière disposition. Même pas le temps de penser aux puk-puks, ces crocodiles des mers locaux pouvant atteindre les sept mètres.
Bref, un départ parfait malheureusement freiné après quarante kilomètres quand nous apercevons au loin une voie cabossée et montagneuse qu’on venait de nous promettre à la sortie d’un « supermarché ».
Tant pis pour les plages désertes et nos mollets, nous nous engageons une bonne heure dans ce chemin de croix quand un groupe de Papous nous stoppent, d’abord pour nous offrir spontanément bananes, boissons chocolatées, biscuits (et finalement tout ce qu’il était possible de tenir dans quatre mains), puis pour nous proposer l’hébergement pour la nuit. La décision ne fut pas difficile à prendre devant tant de bienveillance et nous étions admis dans le clan Blackwara (Pierre noire).
Le clan a un chef, dont le pouvoir se transmet de façon héréditaire depuis que les Australiens ont donné ce privilège à un de ses aïeuls. On est loin du glamour japonais autour de leur empereur descendant d’une lignée divine mais tout le monde semble respecter cette filiation promue par les colons.
La PNG est ainsi divisée en clans et l’intégration d’un nouveau clan passe forcément par l’aval du chef. Les changements sont nombreux et les refus plutôt rares puisqu’il est généralement interdit de se marier au sein d’un même clan. Il s’agit donc la plupart du temps de « regroupement familial ».
Rapidement nos hôtes nous indiquent qu’il est hors de question de continuer en vélo, la route étant beaucoup trop dangereuse : attaques fréquentes, souvent mortelles, rivières infranchissables, etc. Nous avons fait fi des conseils glanés épisodiquement sur internet mais rien ne vaut en principe les conseils des locaux. Après avis, Aitape, Wewak, Bogia, Madang, Lae, Port Moresby, tous ces villes étaient pires les unes que les autres, certains villages ne seraient composés que de Raskolls (les kaïra locales, le plus souvent drogués ou alcooliques) et les anecdotes les plus horribles accompagnent leur récit. Nous connaissions la réputation du pays avant d’arriver mais jusqu’à aujourd’hui, nous avions toujours été rassurés par les populations quand nous devions traverser un pays risqué. Nous nous fions donc une fois de plus à leur jugement mais si nous voulons voir un peu du pays, il faudra tout de même penser à passer outre leur bons conseils de temps en temps.
Ils promettent alors de nous arranger un véhicule pour le lendemain, qui se rendrait à Wewak. Par « arranger« , il faut comprendre stopper un des nombreux pick-ups en espérant qu’il ait de la place à l’arrière. Ce qui ne doit poser aucun problème.
À l’intérieur du camp, le stress n’est pas au rendez-vous. Les hommes, c’est bien simple, ne font strictement rien de la journée, pendant que les femmes s’occupent du jardin, de la cuisine et de vendre quelques bricoles au bord de la route. On est tout de même loin de la grosse activité d’un côté comme de l’autre.
Tous mâchent et raffolent des noix de betel, qui, associées à de la moutarde et du « lime » (de la chaux?) rendent les dents rouges vives. Ces sourires sanguinaires nous accompagnent depuis notre escale de ferry à Nabire. La consommation est tellement importante qu’on compte presqu’autant d’arbres à noix de betel que de cocotiers.
Le soir, les hommes se réunissent dans la boys’ house où les femmes n’ont pas le droit d’entrer afin de « telling stories« . Une petite appréhension nous envahit d’abord à l’idée de devoir nous acquitter d’un rôle de conteur. En réalité, nous attend une soirée glandouille pendant laquelle tout le monde se regarde dans le blanc des yeux si nous ne posons pas quelques questions.
Première nuit sur le plancher, c’est bon pour le dos paraît-il. Nous ne sommes pas vraiment convaincus au réveil. Nos sacs sont prêts dans le cas d’un départ précipité dans une voiture mais rien ne laisse penser que quelqu’un s’occupe de trouver un transport. On nous emmène « wash-wash » à la rivière, où les enfants jouent la plupart de la journée sur un toboggan formé par le courant au fil des ans. Une feuille de bananier sous le postérieur et voici un parc aquatique improvisé se finissant souvent par une grosse gamelle.
Le repas, composé de bananes vertes, de bread-fruits (fruit qui rappelle le goût du pain) cuits au feu de bois et de noix de coco est plutôt fade. Les heures passent et aucun véhicule ne semble être disponible. Autant faire bref, ils vont nous faire le coup tous les jours, nous racontant des tas de problèmes invraisemblables, qu’il n’y a aucun bateau, aucun véhicule alors que nous savons pertinemment à travers le guide qu’on nous a offert qu’il y en a tous les jours. Ils doivent sans cesse arranger un transport via un ami qui connaît un beau frère d’un cousin qui aurait une voiture ou un bateau selon les versions. Ils se rendent à Vanimo des journées entières, revenant soit bredouilles, soit bourrés.
Leur hospitalité étant des plus attentionnée, nous comprenons qu’ils veulent en réalité que nous restions mais n’osent pas nous le demander directement. Nous restons quatre jours parmi eux, plus ou moins volontairement.
Pendant notre séjour, chacun souhaitait s’occuper des deux blancs, ce qui nous valait parfois de voir arriver 3 repas copieux au lieu d’un. Et tous les jours des montagnes de biscuits, des fruits, des dizaines de gamins à poil pour « wash-wash » avec nous et la nuit tombée, nous repartions dans une séance de « telling stories« . Ces petites réunions deviennent vite ennuyeuses puisque ne faisant rien de leur journée, ils n’ont rien à raconter. Nous parlons alors plusieurs fois de notre voyage, suscitant beaucoup d’intérêt mais peu de questions en retour.
Côté médecine, les accouchements se passent à l’hôpital local, qu’il faut payer. Et pour tout le reste, il y a la feuille de salat, une plante sauvage avec laquelle ils frappent la zone douloureuse. Mal de ventre, hématome, foulure, fracture? Salat. Après essais, ça semble bien n’être qu’une ortie dont nous doutons fortement de la capacité à soigner les fractures.
Et en cas d’échec, amputation maison ?
Pour communiquer, rien de plus facile puisqu’ils sont nombreux à parler anglais ou tok pisin, un mélange de dialecte papou et d’anglais développé il y a un siècle quand les Allemands contrôlaient l’île de Papouasie.
Good morning=morning
Good afternoon=apinoon
Thank you=tenkyou
My name is=name do me
Your name is=name do you
À l’école, ils apprennent donc dans l’ordre le dialecte locale, le tok pisin, puis l’anglais. Quand ils peuvent s’y rendre, car l’école la plus proche du clan est à 20km. Nous leur avons soumis l’idée de faire cours sur place, les enfants étant tout de même assez nombreux et les hommes ayant une propension assez impressionnante à la procrastination. Mais un silence de plomb a suivi notre suggestion… Ils semblèrent un peu plus enthousiastes lorsque nous avons parlé d’hydroélectricité, croquis à l’appui, au lieu de bricoler des montages avec des batteries de deux roues mais nous sommes bien persuadés qu’aucun n’a entrepris le moindre projet en ce sens depuis notre passage. Un homme, présenté comme un « grand chasseur » n’a rien attrapé durant notre séjour et le seul épisode de chasse qui nous a été rapporté s’est soldé par une fin prématurée causée par une panne de lampe électrique…
Nous comprenions vite que nous avions à faire à des gens qui non seulement ne sont pas des foudres de guerre mais qui n’ont jamais à l’esprit l’idée de progrès, qui se contentent de ce qui est à leur portée, nous rappelant le comportement des Laotiens, préférant dormir sous une cabane en lambeaux plutôt que de la retaper. Après tout pourquoi pas, mais leur journée sont si peu remplies que l’ennui est palpable.
La thèse du gouvernement corrompu pour expliquer les retards du pays prend petit à petit du plomb dans l’aile et il est difficile de se plaindre lorsqu’on n’entreprend absolument rien. Le manque d’initiatives privés est au moins autant responsable de la situation du camp. Un seul d’entre eux travaillait et semblait avoir un train de vie un peu plus « élaboré », se payant le luxe de regarder quelques DVD. Les autres, oisifs, ne semblaient pas sensibles à ce contraste.
Notre petit séjour parmi eux n’en était pas moins agréable. Chouchoutés, nous partagions un temps ce mode de vie avec beaucoup de plaisir, à généralement partager la vie des gamins Blackwaras et jouer aux échecs depuis notre cabane.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous décidions de prendre le taureau par les cornes pour organiser notre départ. Tout de même un peu las de se faire mener en bateau, nous partirons le lendemain matin pour Vanimo afin d’en prendre un nous même.
La suite, se passera encore sur l’eau.
Et les gamins qui se baignent avec des sabres et des arcs c’est pour quoi faire???
Sympathiques glandeurs ces papous! ils sont en vacances toute l’année! A propos de vacances, Apinoon les frangins, moi je vais bosser un peu sur l’escalier!
Ah oui pis avec un p’tit décalage par rapport aux p’tits cailloux, on a bien reçu hier notre carte postale papoue! Tenkyou!
Kiss do you.
Les machettes pour ouvrir les noix de coco et les arcs pour pêcher. Quelles questions!
banane au feu et bread fruits pr les uns et … resto ** pour les autres!!!
On a enfin consommé un cadeau de mariage: une smartbox au resto. Nico en a choisi un accroché à la montagne, au milieu des vignes avec une vue superbe sur le Rhône. En plus il a réservé pour cette soirée caniculaire du jour de ma fête, et le chef s’est surpassé avec des plats aussi superbes que délicieux (ou l’inverse, on ne sait même plus!)
C’est la première fois que j’ai calé sur le dessert, pourtant à tomber par terre! Faut dire qu’il y a eu Apéro – Amuse bouche – entrée – plat – prédessert – déssert – mignardise et café…! J’en suis tout juste à digérer le café!
Tiens d’ailleurs le café du Laos lui est digéré depuis qq jours maintenant! J’éspère que le vin de noix arrivera jusqu’à vous…
Bisous
La vie sans aucune question à se poser pour le lendemain… pourquoi pas pendant quelques jours. Mais pour toute une vie? C’est là qu’on voit toute la force d’une éducation parentale fermée et exclusive.
Bientôt le vin de noix, bientôt :) Ca a l’air d’envoyer du lourd votre resto.
Koga, quand tu n’as jamais connu autre chose tu t’en fiches. Et l’absence de questions et d’inquiétudes c’est confortable. C’est juste le manque de loisirs qui est un peu lourd, mais c’est pas compliqué à corriger.
Comme j’avais dis sur le forum PVT, j’ai découvert et dévoré votre Blog en une après midi de travail, pas très productif mais très agréable !
Il me tarde de lire vos billets sur l’autrsalie et j’espère avoir la chance de croiser 2 mecs en vélo dans le Bush australien à partir de fin octobre !
Bonjour!
Seriez-vous d’accord, disponibles pour un entretien téléphonique, d’où que vous soyez dans le monde, entre le 12 et 13 octobre? Nous serions heureux d’avoir à écouter vos expériences au long du long voyage entrepris!
Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire,
Louis-Alexandre Alciator
http://www.sciencefrontieres.com/
FESTIVAL SCIENCE FRONTIERES
8 bis rue du chemin de fer – 94110 Arcueil, France
Tél : (33) 01 45 46 32 15 – Fax : (33) 01 45 46 44 24
(33) 07 61 59 77 26
laalciator@gmail.com
skype: laalciator
Truc izarre: je n’arrive pas à saisir les b et les h dans votre formulaire de contact….
bien le bonjour !
je prepare moi aussi un tour du monde à vélo.
je pensais a la base le faire en stop/covoiturage mais j’ai envie de voyager sur un autre rythme et d’avoir plus d’indépendance , du coup je me dirige vers le vélo ! pour alier mes deux envies l’idée d’un velo pliable me semble pratique mais bcp de question se posent! j’ai cru comprendre que les chemins caillouteux ne vous ont pas trop plu, etais ce lié aux velos ? je me demandais si apres ce putain de periple, je n’ai pas lu tous les articles, vos velos sont toujours en état, si ils vous ont satisfaits. j’ai cru comprendre qu’il n’y avait plus qu’un velo, y a t’il eu de la casse ou est ce que c’etait un choix ?
au faite, combien a couté la mise en place du porte bagage ? quelles modifications avez vous faits sur les vélos ? quel a ete le prix final du velo ? peut etre pourrez vous me repondre ..??!
je crois que l’objectif australie est, ou est en passe d’etre atteint ! felicitation ! en vous souhaitant bonne continuation !!!
Salut Greg
On s’est déjà croisé sur le forum PVT mais content de te voir par là. On devrait se recroiser donc ;) De notre côté on vient d’arriver sur Perth et devrions y rester un petit moment. Dans tous les cas nous resterons sur la côte ouest.
Louis-Alexandre
Bonjour et merci de l’intérêt que vous portez à notre voyage !
Ca nous semble réalisable et on vous posera quelques questions par mail.
Je n’ai jamais pris le temps de corriger cette histoire de b et h. De votre côté la version mobile de votre site ne fonctionne pas chez moi.
À très vite.
Hobbitgaulois
On sera bien contents de te voir partir en vélo pliant. Tu seras le premier à notre connaissance. Voici quelques réponses en vrac, le reste par mail : quel que soit ton vélo, un chemin de gros cailloux est infect à pratiquer. Ca ne nous est arrivé que rarement (notamment en PNG). Dans tous les cas, ça passe partout. Je te conseille de prendre un modèle plus VTT que route pour pouvoir emprunter tous types de chemin et éviter de crever sans arrêt (pneu et chambre à air Schwalbe). Les vélos sont toujours en état, jamais changé. Quelques pièces ont été changé sur celui de Greg (de l’usure et surtout très peu d’entretien). Le mien y aura droit quand je reprendrai sérieusement la route. Si tu entretiens correctement ton vélo et part avec du bon matériel, tu es peinard pour 10-15000 km, sans compter les inévitables crevaisons évidemment. On avait pris des Montague Swissbike X50 dont la plupart des éléments ont été changés pour du Shimano. Montague a d’autres vélos similaires, faut aller voir sur leur site. Quel que soit le vélo, il faut absolument prendre des roues de 26″ (taille standard). Il existe du 28 mais tu ne trouveras aucune chambre à air / pneu de rechange en Asie. Le porte bagage coûtait une trentaine d’euros je crois, voir moins. Il est fait pour 25kg et en a supporté bien plus (20Kg sac + 5-6Kg eau en général). Un des deux a du être rafistolé et je le changerai pour un plus costaud dans quelques temps. Il te faut d’abord choisir entre un une installation bizarre comme nous ou les classiques sacoches de vélo sur les côtés.
Bonjour!
Très ‘eureux d’avoir un déput de réponse positive!
En attendant, je lis vos aventures….
merci pour la réponse !
vous n’êtes pas partis l’un avec des sacoches l’autre avec la fameuse installation bizarre ..? comment vous vous etes organisés pour les bagages d’ailleurs ?
je pensais opter pour deux sacoches a l’arrière et un sac a dos par dessus pour pouvoir vider les sacoches ds le sac si besoins de laisser le vélo sans surveillance.
a bientot par mail pour plus d’infos !
On a tous les deux l’installation bâtarde : un porte bagage et 2 bambous fixés en travers avec des colliers métalliques. On pose le sac par dessus et on le fixe avec des tendeurs / sangle. Des tendeurs latéraux, et un très important attaché à l’arrière du porte bagage passe par dessus le sac et est attaché à la tige de selle. Ca aide pour le poids et évite que le sac roule en arrière.
L’intérêt de ce système c’est de pouvoir faire une rando avec ton sac, et ne pas perdre d’espace en largeur quand tu plie le vélo. Le désavantage c’est que le centre de gravité est trop haut et il faut un peu de temps pour s’y habituer. Ca pose aussi un problème quand tu veux mettre ton vélo sur la béquille, si elle est trop courte / trop faible, ça se casse la gueule alors que tu n’aurais pas eu le problème avec des sacoches. Dernier point : tout le poids est à l’arrière. Dans une grosse côte, il faut vachement se pencher en avant. On réfléchit pour la suite du voyage à fixer l’eau à l’avant par exemple car des pentes à 20% nous en ont fait baver…
Si tu tiens à un système bâtard (sacoches + sac en travers), mets les sacoches devant. Et effectivement un petit sac à dos posé sur le sac principal c’est bien pratique.
Et sinon pour ce qui est de la sécurité des affaires : quand ton sac à travers est sanglé ou fixé avec des tendeurs, ça n’inspire personne…. beaucoup trop long à défaire. On a jamais eu de soucis en laissant les vélos en pleine rue le temps de faire qq courses.
du coup, se serait plutot des sacoches avant et un porte bagage trafiqué pour pourvoir équilibrer les charges. donc grand sac a dos a l’arrière et sacoches devant. qd je parle de laisser le velo sans surveillance c’est pour quelques heures/jours; et vous avez jamais trouvé une entaille de couteau, que dis-je de machette :-) ds vos tendeurs ?
vous en avez surement parlé avec d’autre cyclistes, savez vous si des sacoches a l’avant font le meme effet qu’un panier sur le guidon, ou est ce que c’est plus stable? c’est ce qui me « faisais peur » avec des sacoches a l’avant, que ca desequilibre trop le velo, j’adore rouler sans les mains du coup ca a son importance et puis ca permet de changer de position, se redresser et détendre en peu certain muscles. qu’en pensez vous ? une fois un velo chargé est ce tjrs possible ?
faut il faire des changement d’instalation entre les montées et les descentes ? pour mettre le poids a l’arrière pour les descentes et a l’avant pour les montées ???
au faite les 5/6 litres d’eau c’est pour combien de jours et pour 1 ou 2 personnes ?
autre question , vous avez surement fait du stop durant votre périple, vous pliez le velo avant de commencer je suppose; et est ce que les gens etaient plus curieux que méfiants ? pas trop compliqué le stop à vélo ?
avez vous un adresse e-mail ou je puisse vous repondre directement ? par le blog il y a noreply.
merci ! a plus
Je ne peux pas te répondre pour les sacoches je n’en ai jamais utilisé et n’ai jamais utilisé de vélo qui en soit équipé. Je sais que c’est plus stable. Sur nos vélos, pas moyen de lâcher le guidon en tout cas. Ca part de travers direct.
Faut pas faire de changement d’installation entre montées et descentes. Il n’y a eu que quelques rares fois on c’était vraiment trop chaud en montée, le vélo se cabrait à cause du poids à l’arrière. On parle de montées extrêmes que tu ne vois que très rarement. On descend et on pousse :P
5/6 litres c’est pour 1 journée, 1 personne. Parfois plus, parfois moins. Tout dépend si tu cuisines et/ou en utilise un peu pour te laver.
Pour le stop on plie avant et on faisait en sorte de cacher un peu le tout (2 gros sacs + 2 vélos pliants c’est trèèèès volumineux). Si le conducteur aperçoit plein de bagages, il file tout droit. Une fois arrêtés ils voyaient mais c’était trop tard pour redémarrer (hinhinhinhin…). Ils nous demandaient ce que c’était. C’est toujours rentré dans les voitures, parfois au prix de beaucoup d’effort et de compromis sur le confort (200km avec un pédalier dans la cuisse…..). Si tu es seul, no pb. Perso j’ai jamais fais de stop SANS vélo et n’en ferait jamais car je ne suis pas patient. À vélo, si au bout de 2 heures personne ne s’arrête, tu déplies, refais 20-30km et retente plus loin. Tu n’es pas bloqué ! On a traversé toute la Croatie comme ça car on a trouvé absolument personne pour s’arrêter !
email : alexandre.perrachon@gmail.com
Pas de soucis si tu veux continuer ici. Ca peut toujours servir à d’autres personnes.
au faite, peux tu me dire combien pèsent vos sacs un vingtaine de kilo c’est ca ? oh je pense bien que je vais pousser quelques fois oui ! ca c’est meme sure !
donc ces velo pliables en 26 pouces vous ont satisfait, c’est un cadre acier ? sais tu quel genre de cassette est monté dessus ? (11-34 ??) si je te dis cassette 11-34 associé a un triplet 22/32/44 est ce que ca te parle ? perso pas du tout, peux tu m’aider si tu comprends ce langage « technique » !
quel genre d’entretien as tu effectué sur ton vélo : graissage et nettoyage régulier qu’y a til d’autre ? quel genre de freins avez vous pris ?
quel matos de rechange avez vous pris quels outils vous ont étés utiles ?
avez vous changé de chaine ou d’autres parties ? avez vous toujours trouvé le matos nécessaire ?
as tu deja fait du stop avec un vélo non pliant ? ca marche ?
encore merci
Nos sacs pèsent entre 16 et 20kg. La housse de vélo 2kg, la tente 2kg, le vélo seul 15-16 je crois et le porte bagage environ 2kg.
Oui les vélos sont très bien. Aucune idée quant au métal utilisé, tu devrais aller jeter un oeil sur le site du constructeur Montague.
Aucune idée pour la cassette je n’y connais rien en vélo !
Entretien : très peu, beaucoup trop peu. Un peu d’huile sur la chaine et les engrenages, parfois décrassage du tout. J’ai changé les gaines de cables de vitesse et il faut que je fasse de même avec les freins.
Ce sont des freins classiques, pas à disque. C’est générique, facile à changer…. Je les ai changé 1 fois je crois. Pneus jamais changés sur mon vélo.
Matos de rechange : chambres à air, attaches rapides de chaine, rustines, qq boulons… et évidemment il te faut le matos adéquat à côté : démonte pneu, clés allen, etc
Pas de soucis pour trouver du matis de rechange. En tout cas tu trouveras toujours des chambres à air, ce qui est le plus sensible. Le reste du vélo ne devrait pas avoir de soucis. On a pas changé de chaine mais mis plusieurs attaches rapides (ça pour le coup c’est vraiment indispensable). Greg a changé pédalier et vitesses il y a qq mois et je vais pas tarder à le faire je pense. Mais cette usure prématurée est en grande partie du au manque d’entretien.
Non, jamais de stop avec un vélo normal.
la vahce, quelle rapidité de réponse !! je suis sur le cul !
vous etes partis avec de quoi vous connecter n’importe ou ?
la housse des vélo vous a vraiment servie ou sans ca marche tt aussi bien ?
merci pour toutes ces infos ! j’en ai deja recolté pas mal et vais entamer mon tour des boutiques ! je sais a peu pres ce que je veux , tjrs pas sure de prendre un vélo pliant, je pensais pas mettre un aussi gros budget dedant, j’etais plus vers les 600.. on verra bien ! je vous tiendrais au courant !
bonne continuation !!!!
Je suis parti avec un laptop ouais. Greg a craqué et en a acheté un en route. Macbook Air 11″ que je recommande chaudement autant pour la fiabilité du truc que pour le poids (1kg). On est en auberge en Australie en ce moment, donc le net.
La housse de vélo est indispensable pour un vélo pliant et de super bonne qualité. Pas une déchirure et quasi étanche.
salut Alex ! bonjour hobbit,
je suis la conversation le soir sans intervenir mais je me permets de glisser une rep…
Alex c’est une cassette 9 vit. 11/32 pour un pédalier 44/32/22 et Greg a actuellement aussi une cassette 11/32 mais un pédalier 48/36/26.
Les vélos sont en alu. les housses sont en Cordura (du vrai, pas du Corduwa), tu peux les voir sur radical-design c’est avec ce fournisseur que je conçois mes sacs.
du stop avec un grand vélo faut prier pour croiser un pick-up…
non sinçèrement le cadre Montague est si rigide qu’on a pas l’impression d’etre sur un vélo-pliant. mais à moins de 600 euros c’est mort.
ah et je ne fais plus de préparation sur mesure moi-même, je sous-traite avec un vélocyste pro ou alors le client gére son montage avec son vélocyste. Comme ça c’est les autres qui gèrent le délai ^^
En revanche je peux fournir des pièces à prix coûtant.
Pour le langage vélo, pareil je connais les bases comme Alex mais un pro saura beaucoup mieux t’expliquer tes besoins.
entre les 2 pédaliers celui d’alex est plutot typé « urbain » et greg est typé route.
Pour la selle vaut mieux mettre le prix Alex ou c’est kif par rapport à l’ancienne ?
merci pour les infos vélo-papillon,
j’étudie et garde tes propositions en tete.
j’ai quelques questions plus techniques, si tu peux m’aider..
sais tu quel budget ajouter pour modifier :
la cassette en 11-34
le pedalier en 22/36/48
des jantes doubles oeillets
pneux swalbe marathon XR
moyeux LX
un porte bagage arrière sans porte sacoches
est on obligé d’avoir les manettes pour passer le vitesses ou peut ont mettre des manettes classiques ? le fond de ma question c’est; comment intervient on sur les manettes tournantes pour reparation ? l’entretien et l’acces pour reparation est-il bcp plus compliqué que pour des manettes classiques ?
est il possible de mettre un porte bagage avant et/ou un support à sacoches tjrs a l’avant.
autre question, est ce que la patte du dérailleur est démontable ?
sais tu si on peut installer une dynamo pour alimenter un chargeur de portable ou d’appareil photo numerique (900mA 3,5V)
voila, une petite liste .. héhé
si tu as le temps, merci !
sinon, merci aussi !
La suite du voyage :
http://www.deuxsingesenhiver.com/2012/07/15/voyager-en-dinghy-class/
http://www.deuxsingesenhiver.com/2012/09/21/guerre-de-clans-papous/
Super ces articles sur la Papouasie!
Est-ce que l’anglais des papous étaient bon dans tous les villages?
Salut Dim et merci pour ton commentaire
Suffisamment bon pour communiquer, surtout chez les hommes. Gamins, ados et femmes avaient en général un niveau plus faible voir inexistant. Mais on arrive toujours à communiquer entre tok pisin et anglais simplifié.
Le niveau était homogène entre les villages et évidemment plus élevé à l’abord des « grandes » villes et aéroports.
Bon voyage ;)
Merci beaucoup. L’article sur la guerre des clans est légendaire quand on le met en relation avec les recommandations aux voyageurs des sites officielles… Une sorte de baston entre village/famille …