Eurovélo 6

Pour info, l’Eurovélo 6 est une route « optimisée » et balisée pour les vélos qui longe la Loire, le Rhin et le Danube.

plan Eurovélo 6

Sur les conseils de chouettes Suisses rencontrés à Belgrade, partis depuis 1 an en vélo et train jusqu’en Asie du sud est, nous roulons à la découverte de l’eurovélo 6 qui devait peut être se solder par un bout en barque… L’idée était belle, la tentative infructueuse.

La route est tellement simple et bien balisée que nous perdrons 40km à tourner autour de Smederevo. Une perte compensée par la suite du parcours au bord du Danube qui vaut vraiment le détour. Les passages entre les montagnes escarpées sont mémorables et il y a suffisamment de paysages à dévorer des yeux pour nous permettre de souffler après les côtes >10%. Méfiance quand un Suisse vous dit « la route est relativement plâââte », gardez en tête que son pays natal, sa référence géographique, n’a rien de plat.

Danube

Bref, un parcours d’environ 300 bornes à vélo pendant lequel nous avons remercié nos grand-parents de nous avoir fait passé les Alpes en voiture !

On fait aussi S.P.A. avec les mini animaux en détresse sur le bitume.

Un moineau en détresse pour Marielle

Une tortue en détresse pour Marielle

Quelques images plus parlantes que mes textes plaintifs :

Danube - Forteresse

Danube - Dunav

Danube - Dunav

Danube - Dunav

Arrivés aux « Portes de fer », la frontière serbo-roumaine, un panneau nous souhaite bon voyage et retranscris à merveille l’esprit serbe. Notre bienfaiteur slovène nous avait décris les serbes comme le meilleur peuple d’Europe, « open-hearted ».

Goodbye Serbia

You are leaving Serbia. Don’t cry because it’s over – smile because it happened :) We wish your bike to always have tires full of air, and chain always ready to transfer your dreams to roads and paths. Have a nice rolling in beautiful Romania :)




Београд

Arrivés à minuit en gare de Belgrade après un voyage de 4 heures (pour 150km) accompagnés par un vieux serbe alcoolique et une bonne cargaison de contrôleurs et douaniers patibulaires mais presque, nous partons errer dans les rues de Belgrade écrites en cyrillique à la recherche d’une chaumière avec deux pieux dispo. La trouvaille venue, on part découvrir les joies de la pinte à 1€ et des fast-foods ouverts à 2 heures du mat’.

Belgrade - une rue piétonne

Le lendemain la ville se présente sous un nouveau jour avec une collection d’avions de chasse dont le métier la veille au soir nous semblait plutôt incertain. MÉPRISE, la ville est juste bourrée de potentiel, -turellement très intéressante. La gente masculine, elle, se paie un gabarit de golgoth mais ne vous attend pas dans les rues sombres, pavées de mauvaises intentions, malgré les clichés. Les serbes sont très sympas, toujours à s’inquiéter de nos besoins avant d’avoir montré le moindre signe de détresse.

Alex & le Danube